
L’ESSEC est reconnue comme la deuxième meilleure école de commerce de France. Cependant, depuis trois ans, plusieurs médias mettent en avant le coude à coude qui oppose l’école de Cergy et l’ESCP. Bien que HEC reste indétronable et domine les classements des écoles de commerce, les dauphines bataillent pour se placer en deuxième position.
L’ESSEC fait néanmoins partie des célèbres écoles parisiennes qui se démarquent du reste du classement. Cela s’explique par la proximité avec le monde de l’entreprise. L’école dispose d’un réseau conséquent (80 000 alumni) qui attire des recruteurs renommés tels que le Boston Consulting Group, McKinsey ou encore le groupe LVMH.
Enfin, la pédagogie de l’ESSEC est tant excellente qu’innovante : l’école dispose d’un programme à la carte qui permet aux étudiants de construire un programme adapté à leurs projections professionnelles. Les élèves sont encadrés par plus de 125 professeurs dont les trois-quarts sont diplômés d’universités d’excellence.
Pour le classement de l’Étudiant 2022, l’ESSEC conserve sa place de second, derrière l’indétronable HEC. Ce classement est composé de plus d’une centaine de critères, répartis dans 11 catégories afin de départager les écoles. Parmi ces catégories on retrouve l’excellence académique, l’ouverture internationale mais également la satisfaction des diplômés ainsi que le respect de l »environnement.
L’Étudiant met en avant trois critères qui permettent à l’ESSEC de se placer en tête du classement. Tout d’abord, la proximité avec le monde de l’entreprise. L’ESSEC dispose d’un réseau de plus de 90 000 alumni et près de 20% des élèves sont en alternance, ce qui leur permet de se familiariser avec le monde de l’entreprise.
La flexibilité du cursus est également un atout de l’école parisienne : les élèves peuvent choisir 70% des cours qu’ils auront à suivre ainsi que la composition de leurs semestres : expérience professionnelle, entrepreneuriale, académique ou internationale. Enfin, la pédagogie est à l’honneur : 10 certifications sont proposées aux étudiants telles que le CFA ou le DCG. Le taux d’entreprises incubées est de 4,56%, ce qui montre l’esprit entrepreneurial présent au sein de l’ESSEC.
Néanmoins, le classement de l’Étudiant 2022 révèle les quelques faiblesses de l’école parisienne, notamment le nombre assez faible de doubles diplômés, qui est de 2%. Les débouchés sont assez peu variés : la plupart des diplômés se dirigent vers l’audit et le conseil ou encore le secteur des banques et assurances, beaucoup moins vers le luxe ou l’industrie. Enfin, outre les frais de scolarité, qui sont un facteur négatif dans la note finale pour la quasi totalité des écoles, l’origine des élèves est peu diversifiée : seulement 3% sont issus de la filière STMG et 8% des filières littéraires contre 58% d’étudiants scientifiques et 32% de bacheliers ES.
Contrairement au classement de l’Étudiant, le classement Challenges relègue l’ESSEC à la troisième place, au profit de l’ESCP. Ce classement prend en compte 12 critères qui constituent 2 catégories distinctes : la puissance de l’école ainsi que son rang international. Il y a également une catégorie diversité, mais celle-ci n’influe pas le classement général.
La puissance de l’école est déterminée grâce à huit critères dont la barre d’admissibilité (13,80 en 2021). Le classement Challenges prend également en compte l’origine scolaire des candidats : l’ESSEC accueille 420 étudiants de classes préparatoires et 486 élèves ayant passé les concours AST.
Pour la catégorie internationale, le classement Challenges étudie cinq critères dont le nombre de doubles diplômes proposés aux élèves dans les universités partenaires. A l’ESSEC, les étudiants ont la possibilité d’obtenir des doubles diplômes avec des universités prestigieuses telles que celles de Quinsland en Australie ou Queen’s School au Canada. La proportion de diplômés exerçant un métier à l’international, le nombre de professeurs étrangers et le classement du Financial Times sont également pris en compte.
Contrairement à d’autres, le classement Challenges 2022 ne prend pas en compte le salaire à la sortie. Le classement puissance place l’ESSEC en deuxième position alors que le classement international place l’école parisienne en quatrième position, ex æquo avec emlyon.
Comme chaque année, le classement du Figaro confère à l’ESSEC la place de second. Pour ce classement, les critères principaux sont les relations entreprises, l’international et l’excellence académique.
L’ESSEC excelle particulièrement dans la catégorie internationale, puisqu’elle dispose de partenaires prestigieux tels que l’Imperial College London, l’université de Cornelle University ou encore l’université de Melbourne. D’autre part plus de 40 nationalités sont présentes chez les diplômés, ce qui en fait une école multi-culturelle.
Les relations avec les entreprises sont un atout pour l’école, avec un réseau composé de près de 80 000 diplômés, un salaire faisant partie des plus hauts de France avec une moyenne de plus de 44 000€ par an à la sortie et 55 000€ trois ans plus tard. Enfin, la Junior Entreprise de l’ESSEC est connue pour être la meilleure de France, elle réalise un chiffre d’affaire de plus d’un million d’euros chaque année.
L’excellence académique de l’ESSEC se trouve dans la qualité du corps professoral engagé. L’école dispose de 125 professeurs dont plus de 70% ont obtenu leur doctorat dans une université d’excellence. L’ESSEC est également accréditée de tous les labels classiques (EQUIS, AACSB, AMBA-MBM) mais aussi de labels RSE (BSIS, PRME).
Le Parisien classe également l’ESSEC deuxième au classement des meilleures écoles de commerce, mais de justesse. En effet, l’école est ex aequo avec l’ESCP. Comparé aux autres classements où HEC à l’habitude de devancer confortablement ses concurrentes, dans le classement du Parisien, l’école de Jouy-en-Josas ne se démarque de l’ESSEC et de l’ESCP que par un point. La bataille est rude entre les trois écoles parisiennes.
Le Parisien utilise 15 critères différents pour départager les écoles. On y retrouve des catégories classiques telles que l’innovation, l’attractivité et l’ouverture sociale mais également des critères uniques comme les infrastructures ou le digital (politique numérique, nombre de followers sur les réseaux sociaux, diplômés d’une filière numérique).
L’ESSEC a obtenu la note maximale dans chacune des catégories notées, excepté dans l’infrastructure, bien que l’école dispose de campus à Cergy, la Défense, Singapour et Rabat.
Contrairement au classement précédent, celui du Point fait une distinction nette entre les trois écoles parisiennes et classe l’ESSEC deuxième. Le magazine s’appuie sur plusieurs critères : pédagogie, accréditations, recherche, sélectivité, diversité, valeur ajoutée, international, entrepreneuriat et professionalisation.
L’ESSEC obtient de très bons résultats et se classe juste derrière HEC dans trois catégories : la sélectivité (679 admissibles sur plus de 5 500 candidats), la recherche (61 publications de recherche) et la valeur ajoutée.
Néanmoins l’ouverture internationale de l’ESSEC l’empêche d’espérer atteindre la première place, puisqu’elle se classe sixième de ce classement. Cela est dû à un nombre d’étudiants ayant un double diplôme à l’étranger assez faible, malgré le fait que l’école dispose d’une centaine de partenaires internationaux.